A l’heure des choix, il a fallu en laisser un paquet de côté à commencer par cette kyrielle de longs-métrages qui vous montrent qu’un voyage en avion peut vraiment très mal finir. Exit également les diverses excursions aquatiques (Calme blanc, Rogue, Open water, 47 meters down), les adultères (Liaison fatale), les colocations (JF partagerait appartement), les camps d’été (la saga Vendredi 13), les cures thermales (A cure for life) ou encore les traversées de l’Amérique (Duel, Massacre à la tronçonneuse).
10- Prendre une douche
Le coupable : Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock
On commence par un incontournable. La publicité du film s’est en partie faite là-dessus à l’époque. Et il faut bien reconnaître que des millions de gens ont depuis 1960 un petit coup de stress à la vue d’une ombre derrière leur rideau de douche.
9- Aller à la piscine
Le coupable : 12 feet deep (2017) de Matt Eskandari
Le moins connu des films de notre top 10. Tiré d’une histoire vraie (donc, ça peut nous arriver), le scénario évoque le calvaire de deux jeunes ados coincées sur le rideau de la piscine durant toute une nuit. Amis claustrophobes, ce film est fait pour vous.
8- Faire de l’alpinisme
Le coupable : Everest (2015) de Baltasar Kormákur
En même temps, grimper à plusieurs milliers de kilomètres par des températures glaciales, c’est pas le truc que l’on a tout de suite coché dans notre « liste des choses à faire avant de mourir ». Mais, après avoir vu Everest et les morts horribles de certains des protoganistes, on se dit qu’on est très bien au chaud dans son canapé.
7- Faire un treck
Le coupable : 127 heures (2010) de Danny Boyle
Le plus gros souci dans le film de Boyle (tiré là aussi d’une histoire vraie), c’est que son héros part dans les gorges de l’Utah sans personne avec lui. Alors quand il se retrouve coincé entre deux rochers, évidemment, c’est plus compliqué. Moralité, faut toujours être bien accompagné quand on fait du sport de haut niveau. Sinon, on se contente de la Wii.
6- Monter dans des montagnes russes
Le coupable : Destination finale 3 (2006) de James Wong
Voilà bien une phobie tenace : celle du manège à sensations fortes qui part en sucette. Y a toujours un fait divers pour nous rappeler que la sécurité sur ce genre d’engins peut être parfois défaillante. Alors quand on le voit aussi bien mis en images dans la séquence d’ouverture de Destination finale 3, on regarde toujours d’un autre œil Space mountain à la prochaine visite chez Disney.
5- Tomber enceinte
Le coupable : Rosemary’s baby (1968) de Roman Polanski
Cela a été extrêmement douloureux pour bon nombre de femmes à l’époque de la sortie. Et ça l’est toujours forcément un peu tant le film de Polanski va très loin dans le malaise de ne pas savoir ce qui est en train de grandir dans son ventre.
4- Faire du canoé
Le coupable : Délivrance (1972) de John Boorman
Ok, ça dépend un peu de l’endroit aussi. Du canoé au bord d’une rivière normande qui colle la nationale, on ne risque pas grand-chose. En revanche, s’enfoncer dans la nature la plus sauvage et rentrer en contact avec certains autochtones bien frappés du cerveau, ça fait toujours son effet. Et comme personne n’a envie d’imiter un cochon, on peut facilement avoir envie de rentrer la pagaie dans la garage après le film de Boorman.
3- Aller dormir
Le coupable : Les Griffes de la nuit (1984) de Wes Craven
« Un-deux… Freddy te coupera en deux. Trois-quatre… remonte chez toi quatre à quatre. Cinq-six… n'oublie pas ton crucifix. Sept-huit… surtout ne dors plus la nuit. Neuf-dix… il est caché sous ton lit… »
La célèbre comptine des Griffes de la nuit en a marqué plus d’un. Et on a beau avoir fait le fier après avoir vu le film de Wes Craven, les paroles et l’image du croquemitaine aux griffes acérées nous ont bien mis mal à l’aise au moment de fermer les yeux pour dormir. Heureusement que ce n’était pas tiré d’une histoire vraie !
2- Prendre un auto-stoppeur
Le coupable : Hitcher (1986) de Robert Harmon
En même temps, nous, les français, on n’est pas trop connu pour notre générosité envers l’inconnu (qui a déjà pris un jour un auto-stoppeur qui voulait aller à Mâcon sur l’A6 ? Qui ? Personne !). Mais, après avoir vu dans quel cauchemar est tombé le pauvre C. Thomas Howell après avoir laissé entrer Rutger Hauer dans sa voiture, on accéléra au moindre pouce tendu au bord de la route.
1 – Nager dans l’océan
Le coupable : Les Dents de la mer (1975) de Steven Spielberg
Difficile de faire plus traumatisant puisque le film de Spielberg a créé une psychose de l’eau et des requins depuis plus de 40 ans. Si les nouvelles générations sont moins touchées par ce trauma, leurs devancières ont toujours des histoires à raconter relatives aux souvenirs/cauchemars tenaces liés à cette caméra subjective et ces fameuses notes composées par John Williams.
Publié le 05/01/2018 par Laurent Pécha