Drame - Canada
Chronique d'une famille québecoise. David Leblanc se met à fabriquer des marionnettes après le décès de son père. Plusieurs années plus tard, il dirige une entreprise familiale lucrative et mène une vie paisible. Quand il apprend que la mort de son père était en fait un suicide, il tombe dans la mélancolie et se questionne tour à tour sur ses rôles de père, de fils et de mari...
Cette chronique très pudique parle de la mort, celle que l'on se donne, de la transmission et du deuil. Avec une énorme délicatesse et une sobre exploration des sentiments portées par une bienveillance continuelle. Le film commence à la fin des années 70 et se termine une trentaine d'années plus tard. Malgré ses thématiques sombres, le métrage d'Annie Emond, son deuxième, a quelque chose de lumineux dans les grands espaces du Québec. Son interprète masculin principal, Maxim Gaudette est extraordinaire de justesse.
C’est d’une main assurée, sensible et sympathique qu'Anne Emond explore adroitement la matière noire, non seulement à la lisière de la forêt, mais aussi dans la psyché fusionnelle père-fille.